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poulet aux fèves, au citron et à la mélisse

Dernière mise à jour : 28 août 2019


La traque. Vous connaissez ? Vous savez, quand vous avez une idée de repas en tête et que vous vous mettez à la recherche de THE ingrédient sans lequel votre repas est foutu en l'air. Souvent ça nous arrive quand on invite du monde et qu'on a besoin du petit truc qui change tout. Et manque de bol, c'est pile ce jour là que bien sûr, il demeure introuvable. Deux cas de figure existent, soit l'article n'est pas en stock, soit un misérable a pris les dernier avant vous et ça c'est encore plus rageant ! Là, trois options s'offrent à vous : changer de plan, faire 6 magasins supplémentaires (sans garantie de réussite) ou encore aller faucher le graal dans le caddy d'un badaud inattentif. Ne rigolez pas ça m'est déjà arrivé. Non pas de le faire, j'ai quand même des limites à la névrose, mais de me faire faucher ledit article dont moi aussi j'avais tant besoin. Tous les coups sont permis je vous dis et ce surtout en période de fêtes. Voilà comment j'en suis arrivée à planquer des kumquats sous des paquets de doucette et des bouteilles de Clairette !

Et bien ce cas de figure là, en tant que blogueuse culinaire, ça m'arrive de plus en plus souvent. Parce que mon travail d'infirmière me laisse relativement peu de plages horaires et que les créneaux pour lesquels la lumière extérieure fait de bonnes photographies sont rares. Il ne faut donc pas louper la coche et réunir tous les ingrédients nécessaires pour le jour J. Dans mon top 10 des produits aléatoirement introuvables, j'ai notamment recensé les pommes de terre bleues, le coquelet, tous ce qui est fruits de mer style couteaux ou vongole, les oignons sauce, le chou rave (un de mes légume préféré, quelle misère), les topinambours, les clémentines corses, la viande hachée d'agneau qui ne soit pas de Nouvelle-Zélande, les farines spéciales et les fèves. Les fèves, voilà un truc que j'ai bien de la peine à trouver, même au marché. C'est bien dommage, car en plus d'être un produit phare du printemps, c'est tout bonnement délicieux et c'est joli à l'oeil. Il m'en fallait absolument pour une autre recette que je voulais vous présenter, mais il faut croire que j'ai joué de malchance. Je suis donc aller rechercher une recette photographiée l'année dernière, mais que j'affectionne tout particulièrement, car elle permet de préparer un souper sympa en un claquement de doigts (à condition de trouver des fèves) !




(Pour 4 personnes)


6 pilons de poulet fermier

6 ailes

1 petit bouquet de mélisse

2 citrons jaunes

500 g de fèves non écossées

1 c. à c. de curcuma

2 c. à s. d'huile de tournesol

2 gousses d'ail


sel, poivre






Commencer par préparer la marinade qui peut être faite la veille. Presser les gousses d'ail, mélanger avec le jus d'un citron, l'huile et le curcuma. Bien enrober les morceaux de poulet et laisser mariner au moins 2h ou toute une nuit. Préchauffer le four à 200° chaleur conventionnelle. Disposer les morceaux de poulet sur une plaque avec la marinade. Saler, poivrer et faire cuire 35-40 minutes.

Ecosser les fèves. Les faire blanchir dans de l'eau bouillante salée jusqu'à qu'elles soit tendres, mais encore fermes. Les passer sous l'eau froide et retirer la peau blanchâtre. Dix minutes avant la fin de la cuisson du poulet, ajouter les fèves et les feuilles de mélisses. Arroser avec le jus d'un citron et bien mélanger. Rectifier l'assaisonnement si besoin. Servir avec du riz ou du boulgour. La recette peut tout a fait être réalisée sans les fèves si vous n'en trouvez pas.



Tous droits réservés sur les photos et textes. © vert-pomme.com

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