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panna cotta crémeuse au sureau et à la rhubarbe

Dernière mise à jour : 28 août 2019


Si vous cherchez à vous réconcilier avec la panna cotta, vous êtes au bon endroit ! Personnellement cela fait bien longtemps que je n'en avais plus commandé dans les restaurants, parce que j'avais toujours en mémoire une texture collée à la gélatine assez désagréable en bouche et souvent trop sucrée. Habituée des restoroutes et des cafétéria au même titre que la tarte au citron et la mousse au chocolat, elle souffre en plus d'une image un peu has been de dessert industrialisé. A tort, car quand elle est bien préparée la panna cotta se révèle être tout en fraîcheur et en onctuosité. Signifiant littéralement "crème cuite" ce dessert est originaire du piémont, mais son histoire demeure quelque peu mystérieuses. Le gros avantage de la panna cotta, c'est qu'elle peut être préparée à l'avance et se conserve sans problèmes quelques jours au frigo. De plus, elle est idéale lorsqu'on reçoit, car il ne nous reste plus qu'à disposer les verrines sur la table. Oubliez l'idée de les présenter à l'assiette, car bien souvent, cela implique justement d'augmenter la dose de gélatine, ce qui donne cette texture trop collée.

Lors de l'élaboration de cette recette, il m'est arrivé la tuile que toute ménagère redoute lorsqu'elle doit préparer un plat bien précis : ne pas arriver à remettre la main sur SA recette ! L'enfer : on commence par fouiner dans son classeur, puis dans la pile de recette attendant dans une fourre en plastique d'être classée dans ledit classeur. Puis on regarde dans la boîte à recettes des petits fiches trouvées en supermarché, puis on finit par paniquer un peu en retournant l'intégralité de sa paperasse (et croyez moi, j'en possède un sacré tas) avant de devoir se rendre à l'évidence...impossible de remettre la main dessus. Je gardais néanmoins un peu d'espoir, car s'agissant d'une recette Coop, je pensais pouvoir la trouver sur internet, mais que nenni. J'ai donc du me résoudre à trouver un équivalent et c'est complètement par hasard que je suis tombée sur celle du blog, Les petits secrets de Lolo, qui fut une vraie réussite : une crème qui se tient tout en gardant cette texture ultra crémeuse qui fond sur la langue ! Ne restait plus qu'à l'accompagner des dernières rhubarbe de la saison et la parfumer avec une copine printanière comme elle : la fleur de sureau. Il n'en fallait pas plus pour obtenir une petite recette sympa à la fois florale et acidulée, tout en gourmandise et en fraîcheur.



(Pour 4 verrines)


300 ml de crème entière

200 ml de lait demi écrémé

2 1/2 feuilles de gélatine (5g)

1 dl de sirop de sureau

4 tiges de rhubarbe

2 c. à s. de sucre

0.5 dl d’eau











Ramollir les feuilles de gélatine dans un bol d'eau froide. Dans une casserole, verser le lait, la crème, le sirop de sureau. Bien mélanger et porter à ébullition. Faire cuire à petit bouillon sans cesser de remuer pendant une dizaine de minutes. Hors du feu, essorer la gélatine et l'ajouter à la crème en mélangeant au fouet. Laisser refroidir quelques minutes, puis verser dans des verrines propres sans les remplir complètement. Laisser prendre au frigo toute au moins 4h ou toute une nuit. Préparer la compote de rhubarbe. Laver et éplucher cette dernière puis la couper en tronçons. Mettre dans une casserole avec le sucre et l'eau. Porter à ébullition puis laisser compoter une trentaine de minutes à feu doux. Suivant l'acidité de la rhubarbe, rajouter ou enlever un peu de sucre. Laisser complètement refroidir la compote. Lorsque les panna cotta sont bien prises, couler la rhubarbe sur le dessus. Servir bien froid.

Pour une panna cotta classique, remplacer le sirop par 40 g de sucre et une gousse de vanille (graines + gousse grattée).



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