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gratin de conchiglione, butternut et champignons

Dernière mise à jour : 10 oct. 2020


J'aurais de la peine à citer quelque chose que je n'aime pas en dehors de tout ce qui est trop sucré et trop gras en dessert. Autant vous prévenir, le cheesecake aux Oreos ne risque donc pas d'être ma tasse de thé. Et pourtant, j'aime bien goûter de tout alors pourquoi pas ? Ainsi, j'ai beaucoup de plats "préférés". Je serais incapable de choisir quel plat j'emporterais avec moi sur une île déserte par exemple. Ce qui est un concept parfaitement idiot, car quitte à choisir un truc à emporter sur une île déserte, je ne choisirais pas de la bouffe, mais bien un bateau avec gps (et essence svp). Et pourtant je conserve quand même quelques madeleines de Proust qui me viennent de mon enfance pour la plupart. Je ne sais pas vous, mais quand je rentrais de l'école, je courrais soulever les couvercles des casseroles ou jeter un coup d'oeil dans le four. Ma maman me contredira peut-être, mais je ne me souviens pas d'avoir été trop pénible concernant ce qu'elle nous préparait. Il n'empêche, cela m'est certainement arrivé de faire une moue dégoutée en découvrant le plat au menu (quels ingrats ces gosses quand même).

En revanche, il y avait certaines bonnes surprises qui me faisait sauter de joie. On peut citer notamment le boudin à la purée de pommes, le riz casimir, ses nouilles "chinoises" et le gratin de pâtes ! J'en oublie certainement encore beaucoup, car nous étions plutôt gâtés dans l'ensemble. Encore aujourd'hui, je ne résiste pas à un plat de pâtes bien gratinées au four. Ma maman y mettait du jambon et pas mal de légumes avec juste un petit fond de crème pour lier le tout et du fromage sur le dessus. Mon préféré, c'est quand elle y ajoutait des brocolis ! Promis je vous mettrais la recette un de ces jours. Encore aujourd'hui, il nous arrive de faire des gratins de pâtes avec ce qui nous tombe sous la main et Benjamin prend la même mine réjouie que quand je rentrais de l'école. Celui-ci, aux pâtes en forme de gros coquillages et aux légumes de saison saura je suis sûre vous conquérir également.


(Pour 4 personnes)


500 g de conchiglione

750 g de courge butternut

600 g de champignons de Paris

2 oignons

100 g de crème fraîche

100 g de gruyère râpé

1 c. à s. d'huile d'olive

1/4 de c. à c. de muscade moulue


sel, poivre








Peler et évider la butternut. La couper en cubes de la taille d'une macédoine. Faire de même avec les champignons de Paris. Émincer l'oignon. Cuire les pâtes al-dente dans de l'eau salée. Conserver 3 dl d'eau de cuisson des pâtes. Les égoutter, les enrober avec un filet d'huile d'olive pour éviter qu'elles ne collent et réserver. Dans une grande poêle, faire chauffer l'huile. Y faire suer l'oignon quelques minutes puis ajouter la butternut. Saler, poivrer et laisser cuire à feu moyen en remuant de temps en temps. Lorsque cette dernière commence à s'attendrir, ajouter les champignons. Rectifier l'assaisonnement, bien mélanger. Laisser encore cuire quelques minutes en remuant souvent. Les champignons doivent être dorés et la courge bien fondante. Diluer la crème fraîche avec l'eau de cuisson des pâtes. Ajouter 2 pincée de sel ainsi que la muscade, bien mélanger, réserver. Prendre un plat à gratin, déposer une première couche de conchiglione remplis avec une cuillère à café de farce. Arroser avec la moitié de la crème. Répéter l'opération. Verser le reste de la crème. Poivrer généreusement. Saupoudrer avec le fromage râpé. Glisser au four préchauffé à 180° chaleur tournante pendant 20 minutes. Terminer éventuellement sous le grill du four. Servir avec une salade de doucette.

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