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birchermüesli aux fruits rouges

Dernière mise à jour : il y a 21 heures


Peut-on faire plus suisse que les birchermüesli ? Je ne crois pas ! Car oui l’inventeur de la recette est un suisse pur souche, Maximilian Bircher-Benner, un médecin zurichois qui dans les années 1900 a popularisé ce plat sain et nourrissant constitué de flocons d’avoine, noisettes, pomme râpée, jus de citron et de lait condensé sucré qu’il servait dans son sanatorium. Müesli signifie "petite purée" donc en gros, la petite purée de Bircher (c'est moi où dit comme ça, ça fait bizarre ?), mais en Suisse Romande, on l'appelle simplement "bircher". L’histoire retiendra ce cher Maximilian, mais il faut quand même souligner qu’il en aurait eu l’idée après avoir partagé, lors d'une ballade en montagne, le repas d’un solide berger composé de flocons d’avoine et de pommes écrasées dans du lait avec du miel ; un casse-croûte apparament très connu dans les Alpes.

Dès les années 40, les premiers mélanges industriels pour müesli apparaissent sur le marché, mais le bircher a pris son véritable essor dans les années 50. Et parce qu’il était rapide à préparer, peu cher, et facile à transporter, on le servait régulièrement dans les casernes, les hospices et les prisons.

À en parler comme ça, on pourrait penser qu’il fait un peu has-been, mais même s’il a peut-être été supplanté par les porridges ou autres smoothie bowls en terme de branchitude, c’est quand même lui qu’on retrouve au buffet déjeuner de tous les restaurants haut de gamme. Paraît qu’on le croise même au départ des treks himalayens ! Et on aurait tort de s’en priver, car il constitue un repas complet et rassasiant tout en étant pauvre en graisses. Aussi, grâce à ses fibres et ses sucres lents, il fait un excellent déjeuner, voir une collation de choix après une séance de sport. Les familles suisses (et on en fait partie) se font parfois des souper-bircher, c’est vous dire !

Même après avoir quitté le nid, je ne fais pas exception, car mon frigo contient régulièrement un grand bol de bircher. Surtout l’été, servi bien frais, je trouve qu’il n’y a pas meilleur moyen de commencer la journée, car il est bien plus rafraîchissant que des tartines. Saisonnalité oblige, j’abandonne la pomme au profit des fruits rouges, mais le procédé reste identique.




(Pour 2 bonnes portions) 80 de flocons d’avoine complet

60 g de flocons mélangés

40 g de flocons d’épeautre

3 dl de lait

150 g de yogourt nature

120 g de framboises

30 g de raisins secs

1 c. à c. de miel


180 g de fruits rouges (myrtilles, raisinets, fraises, framboises, mûres...)








La veille, ou au moins 4h avant, mélanger les céréales avec le lait, le yogourt, les raisins secs et le miel. Laver les framboises, les écraser à la fourchette et les ajouter au bircher. Cette base doit reposer au frais 4h voir toute une nuit afin que les flocons de céréales se gorgent de liquide et que l’ensemble soit humide de manière homogène. Les fruits doivent être lavés, équeutés voir dénoyautés. Détailler les plus gros pour ne pas avoir de trop gros morceaux. Ces derniers peuvent être ajoutés au bircher avant qu’il ne repose et mélangés au reste de la préparation ou alors coupés et disposés dessus au dernier moment.

A partir de cette base, libre à vous d’y ajouter la garniture de votre choix : fruits séchés, fruits frais, noix, graines ou autre. Renoncer aux fruits acides comme l’ananas ou le kiwi, car ils font trancher le lait et donneraient un goût amer au bircher.



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